Mis en cause dans une récente enquête du Programme de Lutte contre les Antivaleurs dans l’Administration et les Finances (PLAAF), le ministre d’État Guy Loando Mboyo a réagi publiquement ce mardi, rejetant toute accusation de malversation et affirmant n’avoir tiré « aucun avantage personnel » d’une quelconque entreprise citée dans le rapport.
Au centre des soupçons : la Société d’Ingénierie et de Construction (SIC), présentée dans l’enquête comme ayant bénéficié de marchés publics dans des conditions jugées opaques. Mais pour le ministre d’État, les faits sont clairs :
« Je ne suis ni actionnaire ni gestionnaire de la société SIC. De surcroît, les faits évoqués remontent à une période antérieure à ma nomination au Gouvernement, en 2021. »
Il insiste également sur le fait qu’il n’a jamais pris part à la gestion de ladite société, ni influencé l’attribution de contrats liés au projet mentionné dans le rapport.
« Toute tentative de m’associer personnellement à des actes de malversation est infondée », a-t-il ajouté.
Cette déclaration vise à clarifier sa position alors que les révélations du rapport font l’objet de vifs débats dans l’opinion publique. Pour l’heure, aucune procédure judiciaire n’a été officiellement engagée contre lui.
Rédaction