Alors que les confessions religieuses s’activent autour d’initiatives visant à apaiser les tensions nationales, une voix s’élève pour rappeler l’essentiel : celle de l’Évêque Dodo Kamba, qui insiste sur la nécessité d’une commission vérité et réconciliation avant toute démarche collective.
« On ne peut jamais aller de cette manière sans qu’il y ait au préalable une commission qui traite sur la vérité et la réconciliation », a-t-il déclaré.
Pour lui, il ne s’agit pas d’une crise de légitimité, mais bien d’une question de justice et de responsabilité individuelle. Dodo Kamba prévient : toute initiative religieuse qui élude la question de la justice sociale risque de perdre sa crédibilité.
« Tous ceux qui sont coupables doivent d’abord procéder par la réparation. Il y a eu des victimes. Il faut établir les responsabilités. »
Ce rappel met en lumière une exigence éthique : on ne peut bâtir la paix sans vérité, ni réconciliation sans justice. Dans une RDC marquée par de nombreuses blessures, le chemin vers l’unité passe d’abord par la reconnaissance des torts et la réparation.
Rédaction