Élu député national de la ville de Lubumbashi lors des dernières législatives, Checain Malandji, cadre du parti FIDEC, continue d’exercer ses fonctions au sein du bureau de représentation du Lualaba dans le Haut-Katanga. Une situation jugée problématique par plusieurs observateurs de la scène politique lushoise.
Pour ces derniers, cette double casquette traduit une incompatibilité évidente, surtout après la validation des mandats des députés nationaux. En vertu du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, chaque élu dispose de huit jours après cette validation pour se conformer, en choisissant clairement entre sa nouvelle fonction parlementaire et toute autre activité incompatible.
Or, plusieurs voix estiment que Checain Malandji semble avoir opté de fait pour rester au service de la Gouverneure du Lualaba, au détriment de ses obligations envers les électeurs de Lubumbashi. Une position qui, selon certains analystes, devrait ouvrir la voie à l’entrée en fonction de son suppléant, afin de garantir une représentation effective et légitime de la capitale du cuivre à l’Assemblée nationale.
Le bureau de l’Assemblée nationale est donc interpellé pour statuer sur ce cas, dans un souci de respect des lois et de la volonté populaire.
Rédaction
