Douze jours seulement après son sacre, Déborah Djema, élue Miss Universe RDC 2025, le 22 août dernier, a été destituée par le comité organisateur du concours. En réaction, la jeune reine de beauté a publié un communiqué ce jeudi, dénonçant une décision « sans fondement » et des conditions de travail qu’elle qualifie de « dégradantes ».
« J’ai remporté ce titre à l’issue d’une compétition officielle validée par un huissier de justice et entérinée par le vote du public. Nul ne peut me le retirer, si ce n’est une décision de justice ou le peuple souverain », a-t-elle affirmé.
Selon elle, son refus de signer le contrat proposé par les organisateurs est à l’origine de ce retrait. Elle estime que ce document est « abusif » et représente « une sur-exploitation de 70 à 80% », contraire aux droits humains. Son avocat s’apprête d’ailleurs à rendre public le contrat dans les prochaines 48 heures afin de « permettre à chacun de juger de sa légitimité ».
Déborah Djema, qui devait représenter la RDC au concours Miss Univers prévu en novembre prochain en Thaïlande, affirme que le motif avancé pour sa destitution est « fallacieux, sans base juridique ni morale ».
Rédaction