Une grève imminente se profile dans le secteur du transport routier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), alors que les professionnels du secteur exigent la levée des restrictions pesant sur la circulation diurne des camions-remorques.
Dans une correspondance consultée mardi par l’Agence congolaise de presse (ACP), l’intersyndicale professionnelle du transport routier a clairement exprimé son intention de déclencher un arrêt de travail d’ici la fin de la semaine si leurs revendications ne sont pas prises en compte par les autorités.
« Au niveau des travailleurs, l’option est levée pour un arrêt de travail d’ici la fin de la semaine, si ce que nous demandons n’est pas accordé. Nous réclamons auprès de nos autorités la reprise à la circulation des camions-remorques pendant la journée », peut-on lire dans le document signé par Anaclet Kasenda et André Tshikoji, responsables du comité syndical.
Les conducteurs et transporteurs dénoncent l’impact économique et logistique de l’interdiction actuelle, qui limite la circulation des poids lourds à certaines heures, compliquant le transport des marchandises à travers la capitale. Selon les syndicats, cette mesure ralentit les opérations commerciales et pénalise de nombreux travailleurs du secteur.
Cette annonce de grève intervient dans un contexte déjà tendu pour le transport urbain à Kinshasa, une ville dont les infrastructures sont régulièrement mises à rude épreuve par l’intensité du trafic et les besoins croissants en logistique.
Les autorités n’ont pas encore officiellement réagi à cette menace de grève, mais la pression monte alors que les syndicats s’organisent pour une mobilisation de grande ampleur. Les jours à venir seront décisifs pour éviter une paralysie du transport de marchandises dans la capitale.
Rédaction