Le 28 janvier 2025, une manifestation anti-Rwanda à Kinshasa suite à l’invasion de l’armée Rwandaise, a pris une tournure violente, culminant par le saccage de l’ambassade de France. Des milliers de manifestants, principalement composés de jeunes, ont défilé dans les rues de la capitale congolaise pour exprimer leur colère face à l’implication du Rwanda dans les conflits qui déstabilisent l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les manifestants, furieux de ce qu’ils considèrent comme une ingérence du Rwanda dans les affaires internes de la RDC, ont pris pour cible l’ambassade de France, accusée de soutenir des positions en faveur du Rwanda dans le contexte de la guerre qui déchire la région du Kivu.
Le mouvement a débuté dans les quartiers populaires de Kinshasa avant de se propager dans le centre-ville. Bien que les autorités aient tenté d’intervenir, la situation a dégénéré lorsque les manifestants ont forcé l’entrée de l’ambassade française, jetant des pierres et vandalisant les installations. Des vitres ont été brisées, des objets ont été détruits et des drapeaux français ont été brûlés.
Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues pour disperser les manifestants, mais plusieurs d’entre eux ont été interpellés. Les autorités françaises ont exprimé leur indignation face à cet acte de violence, tandis que le ministère congolais des Affaires étrangères a appelé au calme et à la retenue, précisant que des enquêtes seraient ouvertes pour identifier les responsables du saccage.
Cet incident survient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, avec des accusations réciproques de soutien à des groupes armés opérant dans la région du Kivu. La situation humanitaire dans l’est du pays reste préoccupante, avec des milliers de déplacés internes et des pertes humaines liées aux combats.
Les autorités congolaises ont condamné la violence, tout en appelant à des manifestations pacifiques pour exprimer des revendications. La France a, de son côté, demandé la sécurité de son personnel diplomatique et la protection de ses biens. Le gouvernement congolais a promis de prendre des mesures pour éviter de telles dérives à l’avenir et a réaffirmé son engagement à préserver l’ordre public.
Rédaction