La capitale congolaise est une fois de plus en deuil. Selon le bilan officiel communiqué par le gouvernement, 29 personnes ont perdu la vie après les violentes pluies qui se sont abattues sur la ville dans la nuit de dimanche à lundi.
Les intempéries, particulièrement intenses, ont provoqué des inondations, des glissements de terrain et des effondrements d’habitations dans plusieurs quartiers de la capitale. Le drame s’est concentré dans 8 des 24 communes que compte Kinshasa, notamment dans des zones réputées vulnérables aux aléas climatiques en raison de l’urbanisation anarchique et du manque d’infrastructures de drainage.
Une ville à la merci du climat et du chaos urbain
Ce nouveau drame met une fois de plus en lumière la fragilité de la ville face aux intempéries. À chaque saison des pluies, Kinshasa paie un lourd tribut : maisons emportées, routes impraticables, familles endeuillées. Et malgré les alertes répétées des experts en urbanisme et en environnement, peu de mesures structurelles semblent prises pour anticiper ces catastrophes.
Des secours en action, mais une réponse limitée
Les services de la protection civile sont intervenus dans plusieurs quartiers sinistrés pour tenter de dégager les corps, porter assistance aux blessés et évaluer les dégâts matériels. Le gouvernement a promis une aide d’urgence aux familles des victimes et appelé à la solidarité nationale.
Un appel à la réforme urbaine
De nombreuses voix s’élèvent désormais pour que cette tragédie ne soit pas simplement suivie d’un deuil officiel, mais serve de déclencheur pour une vraie politique d’aménagement du territoire et de résilience climatique. Car au-delà du choc, c’est l’évidence qui frappe : Kinshasa ne peut plus continuer à se construire au hasard.
Rédaction