La situation sécuritaire dans la province du Haut-Katanga est devenue de plus en plus préoccupante ces derniers temps. En réponse à l’escalade du banditisme et des actes de violence, le gouverneur de la province, Jacques Kyabula, a pris une décision forte pour rétablir l’ordre et protéger les habitants. Un couvre-feu sera instauré sur toute l’étendue de la province, de 23h à 5h du matin.
Le banditisme, en particulier les attaques nocturnes et les agressions, a considérablement perturbé la vie quotidienne des habitants du Haut-Katanga. Les autorités locales, confrontées à cette montée en flèche des actes criminels, ont donc jugé nécessaire d’agir de manière décisive. Le couvre-feu est décrétée pour restreindre la circulation des personnes pendant la nuit, une période où les crimes sont souvent les plus fréquents.
Dans une correspondance datée du 15 janvier, Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, a sollicité les directives du vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, en vue de l’instauration d’un couvre-feu nocturne sur l’ensemble de la province. Cette mesure, prévue pour entrer en vigueur à partir de ce lundi 20 janvier, s’appliquerait de 23h00 à 05h00 du matin.
Le gouverneur a précisé que les forces de l’ordre seront déployées pour veiller à l’application stricte du couvre-feu. Il a aussi ajouté que des sanctions seront prises à l’encontre de ceux qui tenteront de violer cette mesure, dans un souci d’efficacité et de respect des normes de sécurité publique.
Si cette décision est saluée par certains comme une réponse nécessaire face à l’insécurité, d’autres s’inquiètent des conséquences que pourrait avoir cette restriction de liberté, notamment pour les personnes qui travaillent tard dans la nuit. Cependant, l’espoir est que cette initiative permettra de réduire les actes criminels et d’améliorer la sécurité des citoyens dans un contexte de plus en plus tendu.
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