Dans une lettre adressée à l’administration américaine, la députée Linda T. Sánchez, accompagnée de 51 collègues du Congrès, a exprimé de vives critiques concernant les conditions entourant les opérations minières en République démocratique du Congo, en particulier autour de la mine de coltan de Rubaya.
Les élus dénoncent le manque de consultation du Congrès et l’opacité du processus de négociation, notamment en lien avec des intérêts privés proches de l’ancien président Donald Trump. L’un de ses alliés politiques serait impliqué dans des négociations jugées controversées pour l’obtention de droits miniers.
Les parlementaires pointent également des rapports alarmants sur des violations des droits de l’homme et une dégradation de l’environnement dans les zones d’extraction, appelant à un moratoire sur tout accord jusqu’à ce que des garanties claires soient apportées.
Cette prise de position pourrait relancer le débat aux États-Unis sur la responsabilité des entreprises américaines opérant à l’international, dans des secteurs stratégiques comme celui des minerais critiques.
Rédaction