Un drame a frappé Bukavu ce jeudi. Selon le gouvernement congolais, l’armée rwandaise et les rebelles du M23/AFC ont ouvert le feu et bombardé la population civile, causant la mort de 13 personnes et blessant grièvement près d’une centaine d’autres.
Ce massacre, survenu lors d’un meeting imposé à la population, a choqué tout le pays. Malgré la peur, des habitants ont osé exprimer leur rejet de l’occupation rwandaise, ce qui aurait déclenché cette répression sanglante.
Face à ces violations répétées des droits humains, le gouvernement affirme documenter ces crimes pour les porter devant les instances internationales.
« Trop de sang a coulé. Nous ne resterons pas silencieux », déclare un responsable congolais, appelant la communauté internationale à prendre ses responsabilités.
Obed Vitangi