Les évêques catholiques et les pasteurs protestants ont été reçus par le chef de l’État, Denis Sassou Ngweso, dans le cadre du pacte social pour la paix et le vivre ensemble. Le pasteur Erick Senga, porte-parole de l’Église du Christ au Congo (ECC), a annoncé cette rencontre le jeudi 27 février 2025.
Selon Senga, le secrétariat technique est en train de finaliser le rapport de la première phase de la mission. Il a précisé : « Le secrétariat technique est en train de mettre au propre les différents rapports reçus. Il y a également des mémos et des cahiers de charge que nous avons reçus des différentes parties consultées. Certains acteurs déposent leurs mémos sur notre site. C’est un travail technique qui se fait à ce niveau. »
Pasteur Senga a également mentionné que, sur le plan politique et diplomatique, l’agenda prévoit des discussions avec les dirigeants de la région et certains d’entre eux en dehors de la région, dont la SADC et l’Union africaine.
« La deuxième étape débute la semaine prochaine, puisque cette semaine il fallait souffler et mettre les rapports au propre. Nous allons rencontrer le chef de l’État pour évaluer et donner des appréciations des avis et considérations. C’est ce qui nous projette vers l’étape suivante, car c’est une approche multiacteurs tenant compte de l’évolution des données sur le terrain, » a-t-il expliqué.
La mission des leaders religieux se limite à la facilitation, sans prise de décision.
Concernant les critiques sur le mandat donné par Félix Tshisekedi, Senga a clarifié : « Ce qu’il a dit est vrai. L’initiative est nôtre, elle relève de la compétence des pasteurs. Nous avons convaincu le chef de nous laisser aller écouter, car cela nous donnerait l’avantage de faire notre jugement. »
Pour rappel, plusieurs acteurs politiques, y compris ceux de la famille politique du chef de l’État, avaient insinué que le président Félix Antoine Tshisekedi n’avait pas donné mandat aux leaders religieux d’aller rencontrer les rebelles de l’AFC à Goma. Aujourd’hui, la situation est plus claire.
Dieumerci Matu
